~ par Brad Schmidt, spécialiste du support technique couleur
Lors de la préparation d'images pour l'impression, à l'aide d'Adobe InDesign ou de Photoshop, il existe plusieurs approches pour obtenir les résultats souhaités. Chaque utilisateur peut avoir ses propres préférences pour résoudre des problèmes spécifiques, notamment lors des ajustements de couleurs. Certains préfèrent utiliser des courbes ou des niveaux, tandis que d'autres optent pour la luminosité/contraste ou la teinte/saturation. Bien que les résultats finaux puissent être similaires, les chemins pour y parvenir peuvent varier considérablement.

Choisir le bon format de fichier
Le choix du format de fichier approprié est crucial pour la qualité d'impression. Traditionnellement, les formats TIFF et EPS étaient préférés, mais avec l'adoption d'InDesign, d'autres formats comme JPEG, PSD et PDF sont devenus plus courants. Chaque format a ses avantages :
- TIFF : idéal pour les images de haute qualité sans compression.
- JPEG : convient à une utilisation sur le Web, mais peut être utilisé pour l’impression en haute résolution.
- PSD : conserve les calques de réglage, offrant une flexibilité dans l'édition.
Réglages de couleur
Les préférences des utilisateurs varient en fonction des réglages de couleur. Les outils les plus courants sont les suivants :
- Courbes et niveaux : pour un contrôle précis de la gamme tonale.
- Luminosité/Contraste et Teinte/Saturation : pour des réglages rapides.
RVB contre CMJN
Le choix entre les espaces colorimétriques RVB et CMJN dépend des besoins de votre projet :
- RVB : offre plus de flexibilité et convient aux écrans numériques.
- CMJN : offre un meilleur contrôle des sorties d’impression.
Manipulation d'images dans InDesign
InDesign propose plusieurs outils de manipulation d'images :
- Recadrage : utilisez uniquement la partie nécessaire de l'image.
- Rotation et retournement : ajustez l'orientation de vos images.
- Mise à l'échelle : redimensionnez les images directement dans la mise en page.

InDesign vs. Photoshop pour la mise à l'échelle des images
Pour tester la différence entre la mise à l'échelle des images dans InDesign et Photoshop, une image a été placée dans InDesign et réduite à 10 % de sa taille d'origine, ce qui a donné lieu à une résolution effective bien supérieure aux 300 ppp recommandés pour l'impression. La même image a été redimensionnée dans Photoshop à 10 % avec une résolution finale de 300 ppp. Les deux images ont ensuite été exportées au format PDF à l'aide des paramètres recommandés, qui réduisent l'échantillonnage des images à 300 ppp si elles dépassent 400 ppp.

Comparaison des résultats
En comparant les deux méthodes, l'image redimensionnée dans Photoshop a conservé plus de détails que celle mise à l'échelle dans InDesign. L'image InDesign est apparue légèrement plus douce. L'application d'un masque flou dans Photoshop a encore amélioré les détails, rendant le texte sur le circuit imprimé et la texture de la surface de la puce plus clairs. Cependant, une utilisation excessive du masque flou peut entraîner des halos le long des bords.



En fin de compte, le choix entre InDesign et Photoshop pour la mise à l’échelle des images dépend des exigences de qualité du projet. De petits ajustements de pourcentage peuvent être effectués en toute sécurité dans InDesign avec une perte de qualité minimale, tandis que des ajustements plus importants peuvent bénéficier des capacités de Photoshop. En règle générale, envisagez d’utiliser Photoshop pour des ajustements de mise à l’échelle supérieurs ou inférieurs de plus de 20 %.